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Le répit, une nécessité mais aussi un droit pour aider les aidants des seniors

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S’occuper au quotidien d’un proche âgé n’est pas une mission de tout repos. Les conséquences sont nombreuses sur le stress, le moral, le budget ou encore la santé de l’aidant familial. Le droit au répit permet donc des aides pour prendre le relai, le temps d’une pause méritée dans l’accompagnement du senior. Colisée accompagne ainsi…

Donner à l’aidant la possibilité de souffler

SOULAGER LA FATIGUE DES PROCHES AIDANTS 

D’après le suivi statistique sur la dépendance des personnes âgées de la DREES, 3,9 millions de proches aidants d’une personne âgée d’au moins 60 ans apportent une aide régulière à domicile ; et 720 000 auprès de seniors résidant dans une maison de retraite médicalisée ou une résidence seniors. Or 47  % déclarent au moins une conséquence négative de l’aide apportée à leur aîné sur leur santé physique ou morale. La fatigue des aidants peut aussi parfois donner lieu à une forme de maltraitance passive ou active sur des personnes âgées en perte d’autonomie.

Il faut dire que 1 aidant familial sur 2 n’est pas retraité, donc cumule ce rôle avec un emploi. Un rôle qui peut avoir des répercussions sur l’activité professionnelle : manque d’efficacité, horaires particuliers, moins de lien social avec les collègues, renoncement à des opportunités, etc. Plus globalement, aider un senior, d’autant plus s’il est atteint d’une pathologie comme la maladie d’Alzheimer ou encore la maladie de Parkinson, a des conséquences sur la santé, le stress, le moral ou encore le budget. C’est un rôle chronophage, entre les démarches administratives, prises de rendez-vous, visites, et pour les personnes âgées qui restent dans leur domicile, ménage, courses, repas…

Instauré par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement en 2016, le droit au répit des aidants permet aux aidants de s’accorder une pause grâce à des aides et des structures qui peuvent prendre le relai lorsqu’ils s’absentent, sans pour autant délaisser la personne âgée. Il s’agit là d’un enjeu de santé publique, car le nombre d’aidants va augmenter d’ici à 2060 au rythme du vieillissement de la population.

À retenir

  • 3,9 millions de proches aidants apportent une aide régulière à domicile à une personne âgée de 60 ans ou plus
  • 720 000 proches aidants de seniors résidant en établissement pour personnes âgées
  • 47 % déclarent au moins une conséquence négative de l’aide apportée au senior sur leur santé physique ou leur moral 
  • 1 aidant sur 2 est retraité

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Qu’est-ce qu’un proche aidant ?

APPORTER UNE AIDE RÉGULIÈRE ET NON PROFESSIONNELLE 

La loi est claire sur le sujet. Il ne faut pas nécessairement avoir un lien familial avec le senior accompagné, que ce soit conjoint ou parent. Le proche aidant peut aussi être un voisin ou un ami de la personne dépendante. La seule condition est qu’il lui apporte à titre non professionnel une aide régulière, comme l’aide aux soins ou tâches domestiques, le transport, le soutien émotionnel, etc. 

Même si ce n’est pas obligatoire, il est recommandé que ce rôle d’aidant soit reconnu au niveau administratif. Cela permet d’être impliqué dans les décisions qui concernent la personne âgée accompagnée, mais aussi de bénéficier de dispositifs prévus pour ce rôle comme justement le droit au répit, mais aussi le congé du proche aidant ou encore le statut de salarié aidant.

Une attestation administrative d’aidant familial est disponible auprès du conseil général dont la personne dépend. Pour cela, il faut envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception dans laquelle figure une attestation sur l’honneur d’être aidant du proche et de préciser éventuellement sa pathologie. Tout élément qui peut accréditer votre demande est le bienvenu : liste des actes accomplis, volume horaire consacré, certificats médicaux ou encore des documents employeur en cas de réduction ou d’arrêt d’activité professionnelle.

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Quelles sont les dispositifs d’aide au répit ? 

FAIRE UNE PAUSE DANS L’ACCOMPAGNEMENT

Le dispositif de droit au répit prévoit une aide financière annuelle afin que des professionnels puissent se charger de la personne âgée.

  • Un accueil de jour ou de nuit pour une prise en charge ponctuelle dans une maison de retraite médicalisée ou une résidence seniors. Les personnes âgées, notamment lorsqu’elles sont en perte d’autonomie ou atteintes de maladies comme Alzheimer, y trouveront une structure adaptée à leur problématique, mais aussi des animations qui leur permettront de les sortir de leur quotidien et de les stimuler sur les plans intellectuel et physique. Colisée a ainsi conclu en 2021 un partenariat avec l’association France Alzheimer qui a développé une expertise dans la formation et l’accompagnement des aidants. 
  • Un hébergement temporaire pour quelques jours ou quelques semaines dans une maison pour personnes âgées en perte d’autonomie, comme le propose Colisée. Ce dispositif permet au proche aidant de pouvoir s’absenter pendant une période plus longue, afin ,par exemple, de profiter de week-ends ou de vacances.
  • Une aide à domicile de la personne âgée pour que le proche aidant puisse être relayé par des professionnels agréés dans les tâches quotidiennes comme le ménage ou l’aide au repas, mais aussi des soins dans le cadre d’actes médicaux. Par l’intermédiaire d’Onela, Colisée dispose d’un réseau de services à domicile dans toute la France. 

EN CAS D’HOSPITALISATION DU PROCHE AIDANT 

Il arrive que le proche aidant soit indisponible pour accompagner la personne âgée dépendante en raison d’une hospitalisation. Il pourra alors bénéficier d’une aide financière ponctuelle au-delà des plafonds de l’APA pour l’hébergement temporaire du senior ou une aide à domicile. La demande doit être formulée auprès de votre Conseil général au plus vite, en précisant la date d’hospitalisation si elle est connue à l’avance.  

QUELLES CONDITIONS POUR BÉNÉFICIER DE L’AIDE AU RÉPIT ? 

Plusieurs conditions sont nécessaires pour disposer de l’aide financière dans le cadre du droit au répit.

  • Être considéré comme proche aidant, dont le rôle est indispensable à la personne âgée dépendante et qui ne peut être remplacé par une autre personne.
  • Avoir atteint le plafond du plan d’aide APA.
  • Le senior accompagné doit bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), destinée aux plus de 60 ans qui ont besoin d’un accompagnement à domicile ou en établissement. 

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