
Comment accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ?

Accompagner un proche atteint de la maladie d’Alzheimer représente un défi quotidien pour les aidants. Cette maladie neurodégénérative provoque une atteinte progressive des neurones, entraînant des troubles de la mémoire, du langage, des fonctions exécutives, de l’orientation et du comportement. Ces altérations cognitives et psychologiques conduisent, au fil du temps, à une perte croissante de l’autonomie.
Face à cette réalité, de nombreux aidants doivent relever un double défi : soutenir leur proche au quotidien, tout en préservant leur propre équilibre.
L’évolution de la maladie d’Alzheimer.
- Phase légère : pertes de mémoire récentes, désorganisation dans certaines tâches, changement d’humeur ou de personnalité.
- Phase modérée : difficultés croissantes dans les activités de la vie quotidienne (habillage, gestion des repas, orientation, confusion plus marquées, troubles du langage et du raisonnement).
- Phase avancée : perte d’autonomie importante, troubles moteurs, difficultés de communication, repli sur soi et besoin d’une assistance constante.
Comprendre cette évolution permet de mieux adapter l’accompagnement, de préserver la qualité de vie de la personne et d’anticiper les besoins futurs

Maintenir un cadre structurant et rassurant.
Les repères sont essentiels pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La désorientation peut provoquer de l’anxiété ou de l’agitation, Il est ainsi conseillé de :
- Conserver des routines quotidiennes (horaires fixes pour les repas, le lever, le coucher),
- Limiter les changements brusques d’environnement ou d’organisation,
- Afficher des repères visuels (photos, pictogrammes, horloges avec indication du jour et de l’heure),
- Aménager le domicile de manière sécurisée et simplifiée pour réduire les risques d’accidents et favoriser l’autonomie.
Adapter la communication.
Même si les capacités de langage diminuent, la communication reste possible, et surtout essentielle pour maintenir le lien.
Quelques repères peuvent aider :
- Parlez clairement et lentement, en articulant bien.
- Privilégiez des phrases courtes accompagnées de gestes pour illustrer vos propos.
- Faites preuve de patience face aux hésitations, aux répétitions ou aux silences.
- Évitez de corriger ou de confronter la personne à ses oublis, ce qui pourrait générer de la frustration.
- Valorisez chaque réponse, même partielles afin de soutenir la confiance et l’estime de soi.

Encourager l’autonomie.
Même si la maladie entraine une perte de repères, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer conservent la capacité de réaliser certaines actions avec un soutien adapté.
Il est essentiel de :
- Laisser la personne faire ses choix, dans la mesure du possible (vêtements, repas, activité…),
- Proposer des activités simples et familières (plier du linge, cuisiner, jardiner),
- Adapter le niveau d’aide afin de soutenir sans infantiliser, en encourageant les gestes que la personne peut encore accomplir seule.
Gérer les troubles du comportement.
Les troubles du comportement sont fréquents dans la maladie d’Alzheimer : agitation, repli, agressivité ou encore errance. Ces réactions traduisent souvent un inconfort physique, psychologique ou lié environnemental.
Pour y faire face, il est conseillé de :
- Restez calme et sécurisant, pour apaiser la situation,
- Essayez d’identifier la cause du trouble (faim, douleur, anxiété),
- Rediriger l’attention en changeant de sujet ou en proposant une activité apaisante,
- Évitez la confrontation directe qui risque d’aggraver la tension.

Le rôle clé des aidants… et leurs besoins.
Les aidants familiaux jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement des personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cet engagement peut toutefois conduire à l’épuisement, à l’isolement, à un sentiment de culpabilité.
Pour préserver un équilibre et une santé mentale, il est important de :
- Demander du soutien (professionnels, associations, services sociaux),
- S’autoriser du temps de répit afin de se ressourcer,
- Participer à des groupes de parole ou formations afin de partager son expérience et acquérir des outils pratiques,
- Connaître ses droits en tant qu’aidant (aide financière, congés, dispositifs d’accompagnement, etc.).
L’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer chez Colisée
Colisée place la personne au cœur de son projet de soin, y compris lorsqu’il s’agit de pathologies neurodégénératives comme le maladie d’Alzheimer.
Une expertise médico-sociale dédiée.
Dans les établissements Colisée (EHPAD, unités de vie protégée) :
- Des équipes pluridisciplinaires formées à la prise en soins des troubles cognitifs,
- Des projets d’accompagnement personnalisés, adaptés à chaque stade de la maladie,
- Des espaces de vie aménagés pour favoriser l’orientation, le confort et la sécurité,
- Des activités de stimulation cognitive et sensorielle, via des ateliers mémoire, de la musicothérapie ou encore des activités manuelles.
Le lien avec les familles.
Chez Colisée, la relation avec les proches est considérée comme essentielle :
- Les familles sont associées aux décisions et informées régulièrement de l’évolution de la situation,
- Des temps d’échange et de soutien sont organisés pour les aidants afin de partager leurs préoccupations et de renforcer la confiance,
- L’objectif est de construire un accompagnement concerté, respectueux du vécu et des attentes de chacun.
Des espaces de vie adaptés à un accompagnement spécifique
Les troubles du comportement sont fréquents dans la maladie d’Alzheimer : agitation, repli, agressivité ou encore errance. Ces réactions traduisent souvent un inconfort physique, psychologique ou lié à l’environnement.
Certains établissements Colisée disposent d’unités de vie protégée, conçues pour :
- Assurer la sécurité sans isolement, dans un cadre rassurant,
- Offrir des activités adaptées, favorisant la stimulation et le bien-être,
- Préserver la dignité et la qualité de vie, à chaque stade de la pathologie.

Votre proche est atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble apparenté ?
Les troubles du comportement sont fréquents dans la maladie d’Alzheimer : agitation, repli, agressivité ou encore errance. Ces réactions traduisent souvent un inconfort physique, psychologique ou lié environnemental.
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